La Forêt Obscure
La forêt, un refuge pour l’homme à travers de l’histoire.
La forêt comme un temple, un lieu de protection et en même temps menaçant, un pays des merveilles néanmoins terrifiant et plein de dangers et de surprises, un espace de peur et d’espoir.
La forêt, un espace pour la réflexion, l’observation et la méditation. Un espace d’exploration, et d’expérimentation. L’observation de soi-même et l’exploration des aspects cachées de nous-mêmes.
« La Forêt Obscure » représente notre monde qui est notre prison en même temps que notre maison! La prison de notre quotidien, noir, sombre mais en même temps mystérieux et attirant. Attirant car elle a quelque chose de magique qui nous appelle à entrer et à y rester. Quelque chose de la magie de la vie, de la magie de l’existence qui nous invite de jouer le jeu une fois qu’on y est entré. Jouer dans son mystérieux labyrinthe! Il faut accepter cette invitation et la vivre en plénitude car être en vie est une responsabilité. La responsabilité de soutenir cette canopée, ce toit lourd et pesant sur nos épaules. La responsabilité de garder cet abri millénaire de l’homme debout! La responsabilité de vivre pour nous-mêmes et pour les autres! « La Forêt Obscure »: est une métaphore pour la vie!
L’obscurité du premier plan figure notre actualité, notre quotidien, le monde tel qu’il est. Le monde qui continue à exister avec la violence, la guerre, la pauvreté, l’injustice, les destructions, …. Et enfin, en plus de toutes ces misères produites par l’homme sur la terre, c’est la mort, une raison absolue pour l’absurdité de la vie!
Mais au-delà de l’obscurité de la vie, un espoir apparaît au plus profond de la forêt! Une lumière à la fois atteignable et inatteignable. Elle ne vient pas du ciel, c’est une lumière terrestre, toujours en contact avec le sol, quelque part sur la terre, à l’horizon très lointain. C’est un espoir pour donner du sens, à l’obscurité et à l’absurdité de l’existence. Une lumière qui ramène notre regard aux ténèbres de notre présence, de notre monde actuel pour discerner la part obscure de l’humanité.
Il faut avancer vers cette lumière même si nos racines si fortes, si profondes nous empêchent de bouger et nous tiennent au sol! Mais il faut avancer vers la lumière, il faut être en effort permanent, même si c’est inutile, même si c’est vain! Comme Sisyphe « l'ultime héros d’absurde » qui établit pourquoi la vie, malgré l'absurdité, vaut la peine d'être vécue!
Série Noir et Blanc
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Série Papier Carbone
Série Gomme Laque
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Série Monotype
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Série Rhodoïd
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Série "De la Nature à l' Architecture"
Cette série des peintures de même format commence par une exécution naturelle de la forêt et avance vers une forêt architecturale en s’inspirant des vitraux des cathédrales et des carrelages des mosquées.
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